Tenue et équipement
Les combattants utilisent chacun un couteau en plastique rigide à bouts arrondis, équipé d’un marqueur de couleur afin de faciliter le comptage des points.
Les combattants sont tous les deux habillés en tshirt blanc ou noir afin de faciliter le comptage des points. S'ils n'en ont pas, les organisateurs leur en fourniront un.
Ils disposent aussi d'un casque de protection (fourni par les organisateurs) afin d’éviter les blessures au niveau des yeux et du visage. La coquille est elle-aussi obligatoire au vue des risques encourus en cas de frappe accidentelle dans cette région.
Les casques et les couteaux seront prêtés par les organisateurs, le reste de l’équipement sera à la charge du combattant.
Le déroulement d’un combat
Un combat se déroule en 3 reprises de 45 secondes.
- Durant la première phase, l’un des combattants dispose d’un couteau dans la main qu’il souhaite.
- Durant la deuxième phase, les deux combattants inversent les rôles, cad que c’est l’autre personne qui cette fois a l’arme.
- Durant la dernière phase, les deux combattants disposent chacun d’un couteau.
Durant le combat, l’arbitre n’arrête pas le combat à chaque touche mais laisse se dérouler une action (un enchaînement de coups) jusqu’à la fin. Il peut toutefois mettre le combat (et donc le chronomètre) en pause, s’il constate que cela devient trop brouillon.
Si les combattants sortent de la zone de combat, l’arbitre les replace au centre, sans pénalité.
A la fin de chaque phase d’action l’arbitre compte les points reçu par chaque combattant et peut mettre fin au round si le nombre de ces points dépasse une certaine limite (correspondant à des coups mortels).
Les coups interdits
Les techniques interdites sont à peu près les mêmes que celles existantes en combat sambo, à savoir que sont formellement interdits (sous peine d’élimination directe) :
- Les piques avec l'arme au visage ou à la gorge,
- Les frappes ou piques dans la zone du cou (les coupes à la jugulaire sont acceptées),
- Les frappes, piques ou coupes dans les parties,
- Les frappes ou piques dans la colonne vertébrale,
- Les frappes ou piques dans les articulations du coude et du genou,
- De donner des coups de tête,
- De griffer ou de mordre,
- De tordre le cou, de serrer la tête de l’adversaire ou de la presser (contre le tapis ou contre soit, pour l’empêcher de respirer) avec les bras ou les jambes,
- De saisir les doigts et les orteils de l’adversaire,
- De projeter l’adversaire sur la tête,
- De le projeter avec une saisie dangereuse (en clé de type « nœud », « levier »),
- De le projeter en tombant sur lui de tout le corps,
- Une fois au sol :
- De presser avec le coude ou le genou de haut en bas sur une quelconque partie du corps de l’adversaire,
- De réaliser des clés de chevilles en torsion.
Les coups autorisés
Sont totalement autorisés (en dehors des coups interdits) :
- Toutes les frappes à mains nues (pieds, poings, coudes et genoux) sur l’ensemble du corps,
- Toutes les coupes avec l'arme sur l’ensemble du corps,
- Toutes les piques avec l'arme sur l’ensemble du corps à partir du torse,
- Les désarmements,
- Les amenées au sol,
- Les finalisations (fait de faire abandonner son adversaire).
Le comptage de point
Les points sont comptabilisés de la façon suivante :
- Avec l'arme
- Pique ou coupe sur les bras ou jambes : 1 point
- Coupe au torse : 2 points
- Pique au torse : 3 points
- Coupe au visage : 3 points
- Coup critique : 6 points
- Pique au cœur
- Coupe au niveau de la gorge
- Coupe au niveau de l’artère fémorale
- Pique aux reins
- A mains nues
- Projection sur les fesses : 1 point
- Projection sur le flanc : 2 points
- Projection à plat dos : 4 points
- Désarmement : 4 points
Si l’un des combattants obtient le score de 8 points, le round est fini et l’autre combattant est compté comme hors combat pour ce round.
Catégories
Le couteau rendant la partie pied-poing moins significative, il n’existe que deux catégories de poids : moins de 80kg et 80kg et plus.
Coach et arbitre
Chaque combattant peut avoir une personne dans son coin pour le conseiller et l’encourager entre les rounds. Mais nous leur demandons toutefois de ne pas hurler durant les phases de combat.
Enfin, les arbitres ne sont que des êtres humains et peuvent, malgré tous leurs efforts commettre quelques erreurs. Nous demandons donc aux combattants d’être le plus fairplay possible et d’aider les arbitres dans leur rôle. Nous sommes là avant tout pour progresser, et non pas pour ramener une simple médaille à la maison.